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Rosacée : Comment la traiter ? Les conseils du Dr Sylvie Peres

Quels sont les différents stades de la rosacée ?

Les flushs, ou chaleur, et rougeurs intermittentes sont des signes précoces, ils apparaissent chez des sujets jeunes.
L’apparition plus tardive de télangiectasies est caractéristique de la rosacée — dilatation de petits vaisseaux sanguins situés près de la surface de la peau. Cette anomalie vasculaire se caractérise par des rougeurs sur les joues, le nez, le front et le menton. Lorsque la maladie évolue, ces rougeurs peuvent devenir permanentes et être accompagnées de vaisseaux dilatés, c'est ce que l'on appelle la couperose.

Ces rougeurs sont plus ou moins associées à des boutons dont la couleur rouge attire l’œil, avec pus ou non. Ces lésions peuvent être passagères ou permanentes (forme papulo pustuleuse). À un stade avancé, on peut voir des plaques rouges infiltrées (forme phymateuse).

Autre forme, le rhinophyma, hypertrophie granulomateuse du nez, est plus rare et atteint presque exclusivement les hommes plus âgés. Peut aussi être associée aux symptômes ci-dessus, une rosacée oculaire avec des manifestations proches de celles de la conjonctivite (sable dans les yeux, rougeurs).

Pour établir le diagnostic, il faut soit la forme phymateuse soit l’érythème persistant, appelé aussi couperose (vaisseaux dilatés). Sinon d’autres signes doivent être associés pour évoquer le diagnostic : tiraillements, brûlures, douleurs, démangeaisons qui sont des signes secondaires. Aussi, des variations hormonales (grossesse, ménopause, prise de corticoïde sous forme de crèmes, spray nasal, ou comprimés) peuvent être des éléments déclenchants. 

Attention, la rosacée ne doit pas être confondue avec l’acné, qui n’a pas cette composante vasculaire.

La rosacée est toujours accompagnée de flush, cette sensation de chaleur, et couperose, c'est-à-dire la dilatation des vaisseaux. Par ailleurs, l’acné chez l’adulte se localise plutôt au niveau du menton et sur les mandibules alors que la rosacée se situe plutôt sur les joues, le nez, le front. 

 

Quels sont les facteurs déclenchants ?

Bien que la zone centro faciale ait la particularité d’être riche en glande sébacée, avec un réseau vasculaire et neurologique dense, souvent peuplée de demodex (acarien de la peau) la physiologie demeure floue. En effet, en plus de facteurs génétiques, on note les effets pathogènes des demodex. Ils peuvent bloquer mécaniquement le follicule pileux et le canal sébacé générant une inflammation, mais aussi déclencher une réaction immunologique. Le rôle pathogène potentiel de la flore bactérienne associée (streptocoque et staphylocoque) n’est pas non plus à négliger, expliquant certaines parentés avec l’acné.

Il est important de prendre en compte les facteurs déclenchants comme le chaud ou le froid, l’exercice physique, les UV, les aliments épicés, l’alcool. Dans le cas de la rosacée, ces facteurs entrainent la libération de neuropeptides vaso-actifs relayés par les nerfs sensitifs qui perpétue la dysrégulation à l’origine des symptômes. 

Peau et intestin : si le lien avec Helicobacter pilori n’est pas établi (l’agent de l’ulcère gastrique) les dysbioses intestinales devront être corrigées, en particulier les syndromes d’intestin irritable. Le SIBO pour small intestinal bacterial overgrowth ou pullulation bactérienne de l’intestin grêle est un déséquilibre chronique de la flore intestinale, qui se traduit, en autres, par des ballonnements et la production anormale de gaz, des douleurs abdominales, l’alternance de diarrhées et constipation. Si ces symptômes apparaissent, je vous recommande de consulter une micronutritionniste pour analyser votre flore intestinale, faire des tests spécifiques pour identifier le SIBO et adapter votre alimentation.

Quels traitements recommanderiez-vous ?

En premier lieu, il faudra agir sur les facteurs déclenchants, adopter une protection solaire stricte, éviter si possible le chaud ou le froid, les aliments épicés, l’alcool, et apprendre à gérer son stress.

Certaines plantes permettent d'agir sur la microcirculation: marron d'Inde, vigne rouge, mélilot, ginko, biloba, achillée. Je conseille de les prendre en tisane ou complément alimentaire. Equilibrer également les minéraux: le slénium, le cuivre, le manganèse, et les anti oxydants. L'alimentation doit suivre les saisons : au printemps et automne les fruits et légumes changent ce qui a un effet dépuratif bénéfique.

1 Nettoyer :

Le nettoyage devra être doux, non irritant. Le soir, réaliser un double nettoyage avec l’Huile Démaquillante puis le Savon Mangue & Avocat. Terminer le rinçage en vaporisant la Brume d’eau, eau de source très pure et faiblement minéralisée. Elle permet de neutraliser le calcaire et le chlore de l’eau du robinet.
Le matin, sous la douche, nettoyer la peau avec le Savon Mangue & Avocat. Il convient pour le visage et le corps. Rincer le visage en sortant de la douche avec la Brume d’Eau.

2 Hydrater :

L’hydratation adaptée au type de peau souvent peau sèche et sensible : appliquer matin et soir la Crème Hydratante Peau Sensible, sans parfum pour minimiser toute réaction. Sa formule fine et enveloppante hydrate en profondeur, apaise les rougeurs et renforce la barrière cutanée.
Si une hyper séborrhée (acné) est associée, appliquer plutôt la Crème Hydratante Peau Mixte.

3 Protéger :

Lorsque vous êtes en extérieur, soleil ou pas, appliquer notre Crème Solaire SPF50+. Conçue comme une bb crème, elle masque les rougeurs tout en régulant la micro-circulation.

4 Traitement :

Ensuite le traitement sera adapté à la symptomatologie :

Pour les flushs et rougeurs transitoires, on peut proposer MIRVASO une crème à base de brimonidine qui sera appliquée lorsque l’on redoute particulièrement leur arrivée, de même que des béta-bloquants.  

Les lasers vasculaires peuvent être utiles dès les premiers stades, elles soulagent les flushs améliorent l’esthétique en éliminant les rougeurs. Ces séances de laser sont importantes car en agissant sur la composante vasculaire à l’origine de l’inflammation cutanée elles évitent le passage à la chronicité. Dans les cas douloureux on peut avoir recours à la lidocaine gel, voire à des antidépresseurs. 

Pour traiter les boutons rouges (rosacée), dans les formes modérées des traitements locaux peuvent être recommandés, à base d’ivermectine metronidazole(erythromycin (2%), clindamycin. Je les prescris sous forme de préparation magistrale pour éviter les excipients  toxiques et irritants source d’ entretien de la pathologie.

Rosacée oculaire : appliquer des compresses de Brume d’Eau Alaena tiède, masser doucement pour drainer le sébum. Vous pouvez aussi appliquer de l’eau sulfatée cuivrée et notre Contour des Yeux réparateur, régénérant, apaisant et anti oxydant. Il contient également des actifs agissant sur la micro-circulation et anti-œdème .

Dans les formes sévères des traitements per os seront nécessaires : tétracyclines, metronidazole, clarithromycin, and azithromycin voire d’ivermectine orale si l’infestation par demodex est importante.

La combinaison de ces traitements permet souvent la guérison sinon d’espacer les récidives. J’espère que ces conseils vous aideront à retrouver une peau saine.