Margaux fait partie de ces femmes qui nous inspirent chez Alaena. Artiste aux multiples talents, elle nous transporte à travers ses musiques, photographies, sa plume, et surtout ses émotions.
Récemment tu as lu "Réinventer l'amour" de Mona Chollet, quel impact a eu ce livre sur toi ?
Toujours avec justesse, intelligence et finesse, elle décortique l'amour et les relations sous l'influence du conditionnement social, à travers la culture, l'Histoire, les représentations... Elle accompagne ses recherches d'exemples parlants, tout en laissant la place au lecteur de se faire son propre avis en nuançant le sien. Avec une sincérité touchante, elle livre sa propre histoire avec intimité et ne s'empêche pas d'exposer ses propres contradictions, entre convictions engagées et réalité du quotidien... Alors, avec nuance encore, elle donne quelques clés pour comprendre, écouter, voir, aider, changer. Et c'est, pour qui le souhaite, assez salvateur : ça l’a été pour moi, autant que possible en tout cas.
Quel est ton rapport à la beauté ?
Evidemment subjectif. C’est un mot qui touche un spectre quasi infini de choses. Mais pour moi, la beauté peut soigner. La beauté d’un geste, la curiosité que l’on porte aux choses.
Un souvenir d'enfance lié à un parfum, une crème, une transmission de beauté ?
Je dirais l’odeur de la peau chauffée par l’été, liée à la crème solaire. C’est un parfum qui m’émeut depuis toute petite. Il rappelle l’odeur du creux du cou de ceux qu’on aime, le sentiment d’appartenir à ce tout petit endroit, d’y être chez soi. C’est l’odeur des enlacements. Symboliquement, j’aime l’idée de se protéger en se caressant la peau, en se massant le corps avec une crème qui réveille les sens. C’est mettre une douce armure en commençant par un instant pour soi avant de s’offrir à ce que la journée nous promet.
Que t'inspire Alaena ?
La transmission, en effet, notamment à travers l’histoire familiale de la maison.
Un mantra ?
« La volonté d’avoir une pensée sans nuance nous éloigne constamment de la vérité » Simone Veil