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Découvrez l'aventure mère fille des fondatrices d'Alaena Cosmétique

Comment est née Alaena ? Pouvez-vous nous raconter toute l'histoire ?

Sylvie Peres : Dans les années 2000, j’entends parler de composants chimiques cancérigènes et toxiques pour la reproduction de l’être humain. Un groupe de scientifiques et d’écologistes se réunit à l’Unesco pour le colloque «Cancer, environnement et société», concluant que le développement de nombreuses maladies est lié à la dégradation de l’environnement.

Je réalise alors petit à petit ma conversion au bio, dans un premier temps pour l’alimentation puis je m’intéresse aux cosmétiques. En tant que dermatologue, je reçois des dizaines de patientes qui m’interrogent sur les cosmétiques. Il est primordial pour moi de revoir ma pratique et d’éliminer tous les ingrédients chimiques contestés : parabènes, silicones, perturbateurs endocriniens, nano-particules...

J’ai alors commencé par refaire des préparations magistrales en pharmacie, en sélectionnant les meilleurs ingrédients naturels. J’ai très vite remarqué les résultats sur mes patientes, la peau retrouvant souplesse et éclat. Puis un jour, ma fille Anne, qui testait mes préparations à la maison depuis le début m’a proposé de créer notre gamme cosmétique. Nous voulions proposer une autre cosmétologie. Convaincues que la nature peut nous ouvrir le champ des possibles pour une cosmétique hautement performante, pour une beauté saine. 

les fondatrices d'Alaena

photo : Sandrine Iratçabal

Quel est votre parcours Anne ?

Anne Peres : Après avoir réalisé toute ma scolarité à Biarritz, je suis allée à Paris faire mes études. J’ai fait une classe préparatoire et j’ai intégré une école d’ingénieur, Centrale Paris où j’ai suivi un parcours tourné vers l’entrepreneuriat. En dernière année d’école, j’ai rejoint le projet de mon père qui est chirurgien esthétique à Biarritz et qui souhaitait créer un Spa adossé à son cabinet médical pour offrir un parcours de soin complet à ses patientes. J’avais fait un stage dans un grand groupe cosmétique, j’étais sensible à l’univers des soins. On a développé ce projet ensemble et ouvert le Spa Alaena en 2015.

Alaena, c’est d’ailleurs le nom que mon père a trouvé en regroupant le prénom de ses 3 filles : Alaia, Hélène et Anne. En parallèle de l’ouverture du Spa, je me suis rendu compte qu’il y avait un réel besoin de produits à la fois efficaces mais aussi surs, avec une demande croissante de naturel. Et là je me suis tournée vers ma mère. Je lui ai proposé qu’on crée notre gamme de cosmétique en utilisant toutes ses connaissances de la peau et de ses besoins.

Nous sommes reparties des préparations magistrales qu’elle faisait pour ses patients et nous avons élaboré des textures douces, des parfums subtils. C’est comme cela qu’est née Alaena, la première marque de cosmétique bio développée par une dermatologue.

photo : Anik Labreigne

Comment travaillez-vous ensemble ?

Sylvie : Avec Anne nous décidons ensemble, en fonction des retours de nos clientes, de l’évolution de la gamme, des bénéfices que nous souhaitons cibler. Je me plonge ensuite dans des recherches bibliographiques pour trouver des ingrédients naturels et innovants. Une fois que nous avons sélectionné ces ingrédients, nous travaillons avec le laboratoire pour l’élaboration de textures que faisons tester par toute la famille, mais aussi par nos amies, mes patientes fidèles et les praticiennes du Spa Alaena. Une fois la formule établie, nous faisons des tests en laboratoire pour prouver l’efficacité.

De façon générale, j’essaie de ne pas parler travail en dehors de nos réunions, pour bien respecter notre vie personnelle mais souvent pour les sujets qui nous passionnent cela ne marche pas et la spontanéité est aussi bienvenue. Avec Anne, nous avons des caractères très différents, très complémentaires. C’est agréable car elle me connaît bien. Elle a appris à gérer mon coté créatif, accepter mes exigences quant à la sécurité des ingrédients que nous utilisons et mes excès pour le respect des normes environnementales.

Elle me fait confiance dans le domaine de la R&D et j’ai beaucoup d’admiration pour sa force de travail : gérer la production, la communication et le Spa Alaena, cela fait beaucoup. Parfois j’aimerais qu’elle soit plus insouciante mais je n’ai pas toutes les compétences pour la soulager sur certaines missions. 

Anne : Nous travaillons en étroite collaboration mais avons des missions bien distinctes. Nous avons des parcours différents, j’ai entièrement confiance dans toutes les connaissances qu’elle a sur la peau et les ingrédients cosmétiques nécessaires à son épanouissement. C’est donc elle qui s’occupe de chercher des nouveaux ingrédients innovants comme les graines germées, et de créer nos rituels de soin pour chaque problématique de peau.

photo : Liora Basse 

Anne : De mon côté grâce à mes études d’ingénieur, je m’occupe de la production mais aussi de la commercialisation de la gamme Alaena. Je suis plus à l’aise sur les nouveaux outils digitaux que je gère également avec notre équipe.
On a aussi des caractères très différents : elle est très créative, très curieuse, elle peut passer un temps fou à creuser un sujet, lire de nombreuses publications scientifiques pour essayer de comprendre le microbiote par exemple.

J’admire toutes ses connaissances et son dévouement pour mener de front sa pratique de dermatologue et les recherches pour Alaena. De mon côté, je suis plutôt efficace et organisée pour mettre en place un projet global. On est très complémentaires, même si cela suppose aussi que nous ayons parfois de grands débats !

photo :  Anik Labreigne

Vous êtes très attachées à protéger la nature, l'océan. Comment est née cette prise de conscience ?

Sylvie : Je suis d’une génération qui avait encore un lien fort avec la nature. Pour ceux qui ne vivaient pas comme moi à la campagne, ils y retournaient en vacances. J’ai vu la nature se dégrader, les champs entourés de haies où je cueillais des fleurs, ramassais des fraises des bois, être rasés. La campagne s’est transformée. Les champs ressemblent maintenant à de vastes moquettes uniformes. Les rivières où je pêchais avec mon père n’ont plus de vie. Quelle enfant peut encore aller à la chasse aux papillons ? Je l’ai accepté d’abord comme quelque chose d’inéluctable, mais dans les années 2000 quans j’ai compris qu’après les petits oiseaux et les poissons qui disparaissaient ce serait au tour de nos enfants, je me suis mobilisée.

J’ai commencé par changer notre mode de vie à la maison puis j’ai souhaité agir en m’engageant dans une association luttant contre la pollution des eaux de baignade. Avec des confrères médecins, nous avons aussi créé une association Santé Environnement, nouvelle discipline qui étudie le retentissement de la pollution sur notre santé. La création de la gamme Alaena est le prolongement de ces engagements.

Anne : Depuis toutes petites avec mes soeurs nous passons beaucoup de temps dans l’eau, nous avons grandi à Bidart, juste au dessus de la mer et avons commencé le surf à l’âge de 5 ans. C’est ma maman qui a pris conscience en premier du besoin de protéger la mer, je pense pour pouvoir continuer de profiter de sa beauté mais aussi pour nous protéger. Elle nous a ensuite transmis cette prise de conscience. On mange bio à la maison depuis très longtemps aussi, nous avions chaque semaine un panier de légumes de saison et produits localement. C’était précurseur il y a 15 ans, aujourd’hui je suis très reconnaissance de la prise de conscience qu’elle a eue très tôt et de l’éducation qu’elle nous a donnée.

Quand nous avons créé Alaena, c’était une évidence de développer des formules biodégradables, des packagings recyclables, pour avoir un impact le plus faible possible sur l'environnement.

Les fondatrices Alaena - mère et filles

Après Anne, Alaia rejoint l’aventure Alaena, qu’est-ce que cela représente pour vous de travailler en famille ?

Je suis ravie qu’Alaia nous soit revenue. Qu'elle n’ai pas fait sa vie en Australie ! Une fille à l'autre bout du monde, cela suffit ;)

Travailler en famille est merveilleux et passionnant. Mes filles me communiquent l’énergie de leur jeunesse, me poussent à développer une part de ma vie professionnelle, ce que je n’aurais jamais fait sans elles. C'était en germe et mes filles me poussent à me réaliser, c’est le monde à l’envers !

Après 20 ans de pratique je savais ce que je voulais (et ne voulais pas) mais pour réaliser la gamme Alaena, il faut tout le savoir-faire d’une d’ingénieure comme Anne et maintenant, grâce à Alaia, je me plonge dans la micro-nutrition, base indispensable pour une prise en charge dermatologique globale. Je pousse plus en avant mes connaissances du monde végétal, c’est passionnant. 

Enfin, avec la Maison Alaena à Paris, Alaia nous prépare un vrai cocon et j’adore échanger avec elle sur des idées cuisine et déco.